Mais que va dire ta mère ? [PV=LIBRE AVEC UN CHATON DE L'OMBRE]

L'air sentait mauvais, on aurait dit que la forêt était en train de brûler. Je ne me sentais pas très bien, nauséeux même. J'étais figé sur place. C'est la que j'ouvris les yeux. J'aurais préféré ne pas les avoir ouverts. Je contemplais en face de moi le chaos et la destruction, il y avait bien un feu, mais sur le territoire du clan du Tonnerre. Je rêvais, obligé, l'odeur du clan du Tonnerre ne m'attirait pas du tous, et je ne me serais jamais risqué à aller explorer le territoire, il sentait beaucoup trop mauvais et il était condamné à jamais, l'odeur ne voudrait pas s'en aller même avec une année de pluie entière. Mais en face de moi ce ne fut pas le feu qui m'horrifia, mais en face de moi gisait sur le sol un corps. Mais pas n'importe lequel, celui de mon unique amie du clan rival, celui d’Étoile des Songes. Au bout de quelques minutes celui-ci reprit vit et s'anima. Je ne savais pas combien de vie il restait à Étoile des Songes réellement, mais un chef de clan ne communique jamais cette information, et j'imagine que même ses guerriers l'ignore comme pour moi et mon chef: je ne savais absolument pas combien de vie il restait à Étoile Sauvage et je m'en souciais très peu, je n'avais lier une relation qu'avec Soleil de Minuit et Illusion Angélique dans mon clan, et ce n'était pas facile tous les jours, voyez-vous le clan de l'Ombre ne montre pas ses sentiments, une partie de moi en est contente car elle est sadique et impitoyable, et lorsque je suis de cette humeur j'ai pas vraiment envie de faire joujou avec tous les membres du clan, ni même avec mes amis. Alors que l'autre partie celle qui est née avec moi tendre et compréhensive aimerait que les membres de mon clan soit plus émotifs ... Heureusement pour moi je suis plus plongé dans mon côté sadique que le côté amical. Je fixais Étoile des Songe je cru qu'elle me rendait mon regard, mais elle ne me voyait pas, elle fixait autre chose. Je me retournai vivement et découvris une multitude de corps, qui eux ne s'animeraient plus. J'eus envie de rire, non pas parce que je prenais un plaisir qui me rendais honteux de voir mon amie souffrir, mais parce que ce rêve était trop extraordinaire pour qu'il arrive un jour . Néanmoins je contemplais le clan du Tonnerre entier, qui était mort. Enfin je ne savais pas si certains avait réussi à s'enfuir, après tous je ne connaissais pas le clan dans sa totalité. Je me demandais si Étoile des Songes allait laissé la fumée l'intoxiquer jusque sa dernière vie ou si elle allait s'enfuir. Un chef digne comme elle allait sans aucun doute attendre la mort pour rejoindre son clan dans les terres célestes. Un hurlement retentit et je sentis une douleur aigu à ma nuque, puis plus rien.

Je me réveillais en sursaut, je remarquais que certains me regardait, plus étonné qu'agacé, dans ce cas j'avais dû rire dans mon sommeil plutôt que d'hurler, sinon un "va dormir dehors" m'aurait accueillis. Mais je sortis tous de même,il devait être midi vu la position du soleil. Je commençais à avancé lorsque je sentis plusieurs paire d'yeux me dévisager. Les chatons du clan étaient d'une impolitesse flagrante et leur mères ne faisaient que s'extasier devant leur magnifique pelage qui bien entendu venait d'elles et non pas du père, la logique implacable, et nous les mâles on disait: "oui, mais ce n'est pas une surprise avec une si jolie maman". Cette mascarade m'agaçait, les membres ne montrait pas leurs sentiments, à par lorsqu'ils étaient en couple, et les mâles prêts à tous pour plaire à leur moitiés affirmaient tous ce qu'elles disaient. De plus même nous ceux avec qui les chatons n'ont absolument aucun liens de famille se voit dire : Oh la la qu'est-ce qu'il est beau il ressemble à sa maman, si la maman est présente sinon bien entendu il ressemble à son papa si l'intéressé est présent. Et ils disent tous ça toute la journée, alors que des fois j'ai envie de dire : Il est vivant ! Vraiment, quelques un ne sont pas beaux du tous, et le fait que ceux qui désirent être flattés reçoivent ce qu'ils veulent de la part de purs hypocrite me rendais fou. Je n'aime pas quand les félins autour du moi essaye de se plier en quatre pour plaire au lieutenant ou au chef, il mérite le respect d'accord, tu ne dois pas toujours dire ce que tu penses de quelqu'un mais ce n'est pas une raison pour sortir des compliments à droite, à gauche , surtout quand on n'en pense pas un mot. J'ai observé le système, et c'est la même chose partout, même aux assemblées c'est pareil, ils espèrent tous se faire bien voir, ça m'énerve ! Je me retournais et leur lançai un regard noir. En réalité je n'avais rien contre eux, j'étais jaloux pour tous dire, j'étais jaloux de tous le monde ici, ils étaient nés là, ils ont grandis ensemble, ont eut des chatons et même l’hypocrisie qui planait entre les membres d'un clan était légère, car la majorité pensaient réellement tous ce qui sortaient de leur bouches. Seulement un ou deux ne le pensait pas. La jalousie est un sentiment très fort, je l'avais découvert à mon arrivé ici, au début je ne savais pas la reconnaitre, maintenant j'avais envie de la voir déménager vers un autre que moi, je n'en pouvais plus je n'arrivais pas à la réfréner. Les chatons détournèrent la tête au bout de cinq minutes, et j'allais mangé tranquillement. Puis je me levai et allai voir Soleil de Minuit sous le promontoire. Je lui annonçai que je sortais chasser aux alentours des marécages et il me proposa aussitôt de m'accompagnais, mais j'avais besoin d'être seul, même la compagnie de mon meilleur ami je la refusais, lorsque je chassais je préféré être seul, pour pouvoir laisser libre cours à mes pensées, me fâcher pour rien, courir à vive allure entre les arbres. Je sortis du camp, et me dirigeai donc vers les marécages. Ce n'était pas la partie la plus accueillante de la forêt, mais au moins les proies avaient un cerveau et allaient se réfugier là bas, sachant très bien que les prédateurs n'aimaient pas beaucoup ce genre de coin. Du coup c'était l'endroit le plus giboyeux.

J'arrivais enfin aux marécages, mon corps entier adopta une position qu'il avait apprit à maîtriser instinctivement, je n'avais plus besoin de faire d'efforts pour rester silencieux ici, je connaissais très bien mon territoire, et j'avais au fur et à mesure de mes parties de chasses développer des techniques que jamais mon mentor ne m'aurait apprit. Au bout de dix minutes de chasse j'avais déjà cinq grenouilles et six rongeurs enterrés prêt d'un arbre qui était à la frontière des marécages et de la forêt. J'entendis un petit cœur battre, je sentais aussi la peur de ma nouvelle proie, je ne pouvais déterminer à quel animal j'avais affaire, un rongeur ou un oiseau, car le vent ne me permettait pas de sentir son odeur, seulement mon ouïe et mon instinct m'aider à savoir ces choses. Je m'apprêter à bondir lorsque je remarquais un petit félin je sortis et lui cracha sévèrement :

-Qu'est-ce que tu fiches ici toi ? tu te rends comptes que j'aurais pus te tuer si je n'avais pas pris le temps d'observer ma "proie" ?


Je ne connaissais pas les noms des petits de mon clan mais celui-ci me jetait des regards incrédules. Le mot proie l'avait surement déstabilisé, même si j'avais utilisé un autre ton pour ce mot ... Je le regardais avec une colère que je n'arrivais pas à maîtriser, j'attendais que le garnement me réponde.