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| Sujet: Oups! [PV Eclat de Cristal] Dim 21 Avr - 10:37 | |
| J'aime bien vivre moi. Le soleil qui me rechauffe du soir au matin et du matin au soiir c'est génial! Je ne vois pas vraiment ce que je les autre repprochent à la vie, moi je la trouve vraiment super, je vous jure! Blottit contre le ventre de maman, je souvoure les moments de la vie. J'ai eu une soudaine envie de me lever! Je me lève tout doucement et miaule. Ma maman ne se réveille pas, elle dort profondément! Je fais une grosse toilette avant de sortir. Le camp est encore tout endormis! Alors, je décidais d'en profiter pour sortir un peu! Je fais bien attention à ne pas me faire repérer et je sors à plat ventre du camp. Je cours très très vite en me coupant un peu avec les herbes hautes mais rien de vraiment très grave. Ouf! Mais une fois que je m'arrêtais pour reprendre mon souffle (je n'en pouvais plus!) je me rendit compte que je m'étais perdues! Je me mis à hurler de terreur. Je n'étais qu'une pauvre petite chaton... Soudain, je sentie une grosse odeur étrangère. Je dressais la tête et découvrie avec horreur un immense renard qui s'apprêtait à me bondir dessus. Je me tapis sur le sol et hurlai. J'allais mourir! |
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Acide Luminescente
Ex-Admine Paillou "Tues ceux qui s'opposent à toi et on s'entendra bien"
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| Sujet: Re: Oups! [PV Eclat de Cristal] Dim 21 Avr - 11:55 | |
| La brume noire flottait autour de moi sans que j'en sâche la provenance. Je tournai sur moi-même, la queue touffue et l'échine totalement hérissée. Mes griffes se plantèrent par réflexe dans l'humus humide de la forêt. L'eau s'infiltra entre mes coussinets et me mouilla sauvagement les pattes. Cependant, le liquide me semblait trop... Epais. Je baissai les yeux et plissai le regard pour y apercevoir quelque chose. Ce n'était pas... de l'eau, c'était quelque chose de plus épais, plus puant, plus ferrailleux, plus rouge. Du sang ?! Un cri s'échappa de mon poitrail et je faillis tourner de l'oeil. Mon coeur manqua un battement et je tombai en avant. Ma tête était lourde, elle tomba rudement sur le sol du bois. Le sang me tacha brusquement le poil et je ne sentis rien d'autre que l'odeur attaquante du liquide rouge sur moi...
Je me redressai d'un coup en laissant échapper un miaulement strident. Je sentais d'horribles sueurs froides me couleur dans la nuque et je perdis une fraction de seconde le contrôle de mes yeux. Ils défilèrent sans moi et la vision de la forêt ensanglantée me revint. Je faillis vomir et reposai lentement mon museau sur mes pattes pour éviter que le malaise ne prenne le dessus. Je ne comprenai pas. Je n'avais jamais fait ce genre de rêve. Enfin de cauchemar plutôt. J'ai vraiment cru que c'était vrai, que j'allais mourir. Mais non, j'étais bien là, allongé sur mon nid de mousse entouré des deux Guerriers qui n'étaient pas encore levé. Non d'une crotte de souris. Depuis quelques jours, bien que je me couche très tôt, j'étais extrémement fatigué. Bah, je suis sur que ça ne durera pas franchement longtemps. Je me lève doucement, prenant bien soin d'étirer mes muscles et me faire une toilette complète comme tous les matins avant d'emmerger de l'Antre des Guerriers. Je m'approchai à pas de velours de la pile de gibier. Pour une fois qu'elle était pleine, je n'allais pas me faire prier. J'attrapai un mulot dodu et allai le déguster plus loin. Une fois mon repas terminé, j'allai organiser la patrouille du matin et, une fois que cette dernière fut partie, je m'assis devant l'Antre des Guerriers et commençai à observer le soleil qui jouissait de ses belles lumières d'or. Cependant, un miaulement me détresse me fit dresser les oreilles et tourner la tête. A ma plus grande horreur, il venait de la Pouponnière. Je m'attendai à un énorme drâme. Plume Neigeuse, la mère de Petite Ficelle, ma meilleure amie, arrivait vers moi, les yeux trahissant un infime désespoir. Je me dressai d'un bond et attendis qu'elle vienne à moi.
"Eclat de Cristal, c'est affreux ! Petite Ficelle a disparu !"
Quoi ?! Mais comment était-ce possible ? Petite Ficelle avait toujours été une chatonne très obéissante et pas vraiment téméraire. J'agitai la queue et bandai mes muscles. Je me dépêchai d'assurer à la mère de la chatonne que je jurai de retrouver sa fille et sortie en trombe du Camp. je parcourai le Territoire à une vitesse vertigineuse, je crois d'ailleurs que je n'ai jamais réussit à courir comme ça aussi longtemps. Une montée d'adrénaline en était-elle la cause ? Sans doute. Une fois sortie des Terres du Clan du Tonnerre, le désespoir commençait à monter. Je n'avais toujours pas retrouvé Petite Ficelle. J'avais bien flairé son odeur sans problème mais quand je tiltai brusquement qu'elle était partie vers les Terres Libres, il y avait des risques qu'elle soit tombé sur un autre chat. Espérons qu'elle aille bien... Mais avant que je réfléchisse à autre chose, je perçus une odeur que j'aurai mieux aimé ne jamais sentir aussi souvent. Un renard. Je me plaquai sur le sol. Une autre odeur se mêlait à celle de l'intru. Petite Ficelle ? Par réflexe, je me redressai un peu, forçant sauvagement sur mes épaules. Mes griffes se plantèrent dans la roche et j'aperçus une boule de poil blanche neige et une touffe rousse qui s'approchait lentement d'elle. Je grondai et mon échine se dressa furieusement. Un sifflement strident sortit de ma poitrine, et, sans réfléchir. Je me jetai sur le prédateur. Prit par surprise, il tomba sur le flanc et se débattit pour essayer de m'atteindre. Je lui arrachai un morceau de l'oreille droite avant de ressentir une fulgurante douleur à l'épaule. La griffure causée par le renard laissait apercevoir un épais filet de sang qui coulait sur mon poil. Bien que ce ne soit qu'une simple griffure, cela faisait vraiment très mal. Je lui griffai un oeil en espérant l'atteindre mais le manquai de peu et ce fut sa joue qui fut drôlement amochée. Il m'éjecta sur le sol et s'enfuit en laissant une trainée de sang derrière lui. Le combat avait été très court, et heureusement. Encore allongé sur le sol dans l'herbe quelque peu tachée par le sang sombre m'appartenant et appartenant au renard, je récupérai quelques secondes avant de me relever. Petite Ficelle était devant moi, tremblante. Je m'approchai doucement d'elle et lui passai un coup de langue dans le cou.
"Tout va bien ?"
Je suppose que oui, que tout allait bien. J'espérai juste qu'elle n'avait pas été choquée par la bataille. Si c'est le cas, nous serions mal partit car un combat comme ça, c'est très dur de le sortir de la tête d'un jeune chaton.
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