Partie de Cbasse intéressante. Hein Lolotte ?

L'amour se reflète dans les larmes d'un ange qui s'est brûlé les ailes. L'amour transparait sur le sourire sadique d'un démon. L'amour ressemble à une rose qui a fané dans ton cœur et dont les épines te piquent. L'amour s'apparente à une lame à revers, parfois elle te protège mais souvent elle te blesse. Cela tu l'as compris, cela tu l'as vécu. Dorénavant tu oublies, à présent tu survis.

Alors que tes moustaches frétillent doucement dans la légère brise fraiche, tes paupières s'ouvrent. Tu sors d'un rêve, pour revenir dans ton cauchemar quotidien. Les autres n'y peuvent rien, ce n'est pas leur faute et tu en as conscience. Néanmoins, les blessures sont trop profondes et les handicaps trop présents. Tu t'étires lentement en baillant paisiblement. Les brins de mousse s'accrochent à ton pelage hirsute, mais tu les ignores. Tu feins la transparence, tu te lèves et te secoues, mais au fond de tes yeux se trouve cette lueur mélancolique. Les autres sont ignorants, car ils ne comprennent pas. Peut-être sont-ils aveugles, car ils ne la voient pas. Malgré ton expression brumeuse et endormie, tu avances vers la lumière pâle qui éclaire les alentours de ta grotte, car les responsabilités t’appellent, le clan te demande. Ton existence est triste, quand tu n'as plus que le devoir pour maintenir ta truffe au-dessus de l'eau. Les rayons blafards déferlent sur ton corps engourdi et l'éveillent progressivement, mais la carapace de cicatrices que tu endosses encrasse ton cœur et empêche la lumière de t'infiltrer de bonheur. Dehors, tout est gris, tout est laid. Le soleil et les nuages sont tels un couple en discorde, ils s'entremêlent et se quittent pour se rejoindre par la suite. L'aube est bien là, sans vraiment y être. Dans ton esprit c'est l'anarchie mais face à toi, tout est réel. Tu n'as pas le choix, tu ne peux pas te défiler. Ils comptent sur toi, et malgré tout tu le sais. Tes fines pattes musclées te portent, toujours plus prêt de l'assemblée. Ton regard sérieux se promène, sur les visages ensommeillés. Certains sont en colère, d'avoir était réveillé. Tu entrouvres les babines, mais tu crains de fourcher, et c'est la peur au ventre que tu commences à parler.

-Je sais que je vous tire des bras de Morphée de bon matin. Néanmoins, le travail est présent. Je propose à Cornes de l'Onyx de m'accompagner seul à seul pour une partie de chasse. Lune Eternelle surveillera le camp, je lui laisse les commandes et la tâche de préparer les patrouilles.

Sur ces paroles bienveillantes à consonance fausse, tu t’éclipses furtivement. Au préalable, tu as remarqué le félin brun au pieds de ton promontoire en granit froid. Glacial, comme chaque chose en ce monde. Quelques coups de langue sur ton poitrail ébouriffé, et tu as terminé. La perspective de la chasse, du gibier alléchant et du sang qui coule entre tes crocs ne te réjouit pas forcément. Rien n'arrive plus à te faire oublier tous les malheurs que tu as pu rencontré. Tiens ou pas. Des bruits de pas à l'entrée de ton antre te sortent de ta torpeur, et c'est sur un ton posé que tu l'invites à rentrer. Des minutes au paravant, tu avais décelé son odeur, tu n'es donc pas surpris, lorsque les lianes glissent en laissant apparaître Cornes de l'Onyx. Un faisceau de lumière t'aveugle quelques instants et puis enfin la silhouette de ton camarade danse étrangement devant toi telle une flamme emportée par le vent.

-Cornes de l'Onyx, salutation. Prêts ?

Tu ne t'embêtes pas à approfondir la discussion. Mais c'est réaliste, après tout, à quoi bon ? Alors tu bondis à nouveau sur tes pattes, tes coussinets enflammés t'arrachent même une grimace. Le grincement de tes os encrassés te vrille les tympans, tu maudits l'humidité intérieurement avant de prendre les devants.

With Etoile de Topaze

Tu marches. Non, tu cours à perdre haleine. Tu veux attraper, atteindre quelque chose, quelqu'un. Mais tu ne sais quoi. Tu ne connais que très vaguement le commencement, et tu n'as aucune idée du déroulement, du but, de la fin. Ainsi va la vie. Ainsi va ta vie. Elle n'est faite que de mystères, de problèmes et d'embuches. Les joies et les miracles se cachent, et s'enfuient, sans attendre ta venue. Pourtant, tu continues ta courses, essayant toujours de trouver le destin. Puis tout devient nuageux, tu ne discerne ne rien, même pas ton museau. Tu te sens tomber, tomber profond.

Tu te réveilles en sursaut, en sueur. Lorsque tu ouvres les yeux, tu vois encore des chats endormis par-ci par-là proche, ou moins, de toi. Tu te demandes premièrement pourquoi tu t'es éveillé. Tu penches pour ton cauchemar, avant d'entre apercevoir la silhouette trapue de votre chef dans l'ouverture de votre tanière. Tu n'entends pas vraiment ce qu'il peut raconter, encore trop abruti par la pression de Morphée. Néanmoins, tu comprends ton nom et le mot 'chasse' ainsi que 'seul', devinant donc que tu iras chasser en seul à seul avec lui. Ta joie est, bien sûr. Tu veux échapper à cette tanière qui te fait suffoquer, échapper à ces cauchemars trop présents et sans raisons, sans explications. Tu sors en t'excusant auprès des miens, qui ont été réveillés par ta faute. Arrivé au dehors, le vent frais souffle dans ton pelage, te donnant quelques frissons. Normalement, à cette période, il fait plus chaud. C'est désolant. Tu m'avances tranquillement jusqu'à l'abri de ton chef, là où son odeur te guide. Tu demandes à entrer, on t'y autorises. Alors c'est ce que tu fais, tu pénètres dans l'antre, faisant rentrer le soleil et le vent s'immiscer dans la tanière de notre meneur. De toute façon, il y a toujours du vent ici, dans votre territoire. C'est sûrement la raison du nom de votre clan. Pourtant, tu ne penses pas qu'il y ai toujours du Tonnerre dans le clan du Tonnerre. Bizarre, enfin, trêve de bavardage. Ton chef te demande si tu es prêt à chasser, tu opines d'un mouvement de la tête. Tu commences à sortir de cette caverne, et attends ton camarade de chasse, sur son promontoire.

Spoiler:

Ils ne comprennent pas. Lorsque, chaque soir tu t'étends la larme à l'oeil, ils ne comprennent pas. Lorsque chaque matin tu t'éveilles les paupières boursouflée et les yeux injectés de sang, ils ne comprennent pas. Lorsque, ta voix déraille et que tu déglutis péniblement, ils ne comprennent. La douleur est telle un courant d'air, invisible et pourtant tu la sens. Elle t’assaille sans prévenir à coups brutaux. Tu dois tenir debout car t'écrouler serait les abandonner. Ceux que tu aimes, ceux qui ne te comprennent pas. Ils sont ta seule raison de vivre, alors qu'ils ne connaissent pas ta détresse. Tu les aimes et les protèges, alors qu'ils sont incapables de déceler ta peur. Jamais ils ne t'aideront, car ils n'ont toujours pas deviné que tu avais besoin d'aide. Le combat acharné pour la paix est long et périlleux, et toi tu le traverses seul, dressé contre le destin, contre la mort. Tu as conscience de ta solitude, malheureusement. Mais tu te tais, et tu haïs en silence.

Le félin brun tigré qui marche prêt de ton flanc est tendu, tu le sens, et l'odeur amère qui flotte dans l'air te rappelle celle de la tristesse. Douce et piquante, tel un bon gibier à la graisse moelleuse. Néanmoins, tu ne relèves pas tes propos par des mots, tu écoutes et renifles. Tu guettes un changement. Tes coussinets frappent le sol boueux de la forêt et la sensation t'exaspère, te dégoute. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages grisâtres, et tu aimerais lui parler pour le sermonner, tel un père grondant son chaton surexcité. Tu progresses rapidement alors que l'appelle de la chasse retentit de plus en plus fort à tes tympans. Le fumet alléchant des victuailles est extrêmement présent, tu le devines aux variations de chaleur dans l'air qui devient de plus en plus étouffant. Tu lances un regard insistant à ton camarade toujours aussi crispé, peut-être est-ce qu'il te comprendra pour une fois. Autour de toi, les couleurs s'entremêlent dans un dégradé d'orange et de gris et les quelques pointes brunes te font références à l'automne. Tu préférais ne pas les voir, mes tes iris verts te trompent, ainsi que le soleil. Tu te baisses entre les longs brins d'herbes humides car des couinements mammifères t'ont alerté. Tu fais abstraction du reste, comme à ton habitude. La concentration masque ta souffrance, sans pour autant l'enlever. Ton regard perçant scrute les buissons qui t'entourent. Certains frémissent et d'autres tremblent. Tu hésites, et si le vent te faisait faux bond ? Une étincelle de panique commence doucement à pousser ta concentration pour prendre de plus en plus de place, mais tu résistes. Tu n'as pas le droit. Le chat accroupi à tes côtés te rassure. Certes, jamais il ne soulagera ta souffrance, néanmoins il chasse avec toi, et se bat avec toi, et protège les autres avec toi. Tu le concertes d'une oeillade soucieuse. Tu sais qu'il serait là pour t'épauler, mais tu ne fais pas totalement confiance, tu ne fais totalement confiance à personne, car personne n'est totalement digne de confiance. Le temps devient pressant. Il te bouscule, car la proie s'éloigne. Que faire ?

With Etoile de Topaze

Tu avances en silence. Comme la chat à tes côtés. Tu es plus grand que lui, pas de beaucoup, mais tu l'es. Pourtant, il n'en est pas moins imposant. Il a une carrure de chef, il est carré et on sent qu'il n'est pas débile. Cela se lit sur son visage. Pourtant, une infime odeur de peur, de tristesse de dégoût émane de lui. Avant, tu ne l'avais jamais vraiment remarquée. Mais à être si près de lui ainsi, tu la perçois. Tu n'oses pas en parler par le moment. Non par peur, plutôt par intimité pour ton chef.

Toi même tu as un peu peur. Tu es assez faible ces derniers temps, il faut être réaliste. Le chat a tes côtés lèves la tête quelques instants comme pour prendre la parole, pour finalement la rebaisser comme si de rien n'était. Tu ne relèves pas. Peut-être partagera-t-il le fond de sa pensée avec toi bientôt, qui sait.

Il ne fait pas encore beau, mais le temps s'améliore. Le sol est encore pateux, le vent encore frais et le ciel toujours gris ; mais le soleil est là, bien que caché par quelques petits nuages. Tu ne rouspètes pas. Tu n'as pas froid, et c'est le plus important. Bien sûr tu pourrais penser aux membres du clan qui ont le pelage fin, mais en l'instant présent, seul toi t'importe. Toi, et ton chef.

Vous avancez rapidement, car même si tu n'as pas faim les autres si. Alors il vous faut chasser, et donc vous dépêcher. Le fumet des rongeurs présents à vos côtés se fait sentir petit à petit, venant à monopoliser tes sens te donnant même presque faim. Ton meneur se tourne vers toi, avec un regard insistant. Tu ne sais quoi comprendre car au moment où tu allait commencer à essayer d'attraper des petits animaux il y est lui-même allé. Tu sens sa concentration jusqu'ici. De ta patte avant droite tu touches sa queue comme pour l'encourager.

Puis d'un coup, le chat redevient songeur. Crotte de souris, ça n'est absolument pas le moment ! En pleine chasse avec un mulot devant le museau c'est bien bête d'être dans la lune... La proie commence à bouger devant le mâle qui n'a toujours aucune réaction. Tu lui donnes une tape dans le bas du dos pour qu'il redscende sur Terre, mais cela n'a pas l'air de fonctionner. Alors tu décides de t'occuper d'attraper la bestiole. En deux temps trois mouvement le tours est joué.

Tu reviens au près de ton meneur. Tu déposes le mulot au niveau de ses pattes puis plis les tiennes pour te retrouver à sa hauteur. Tu le regardes un long moment. Il semble être revenu à la réalité. Ainsi donc tu te décides à lui parler. Cela devient pressant.

« Étoile de Topaze. Je veux que tu saches qu'en aucun cas je ne souhaites jouer mon chef ou même mon lieutenant, je voudrais juste m'entretenir avec toi en... ami. Oui, on ami. Depuis que nous sommes parti du clan, tu es assez distant, plutôt rêveur. Là, une proie vient de te passer sous le nez sans que tu ne ke remarque réellement. Alors ne nie pas, mais quelque chose va mal, et je le sais. Alors dis-moi, parle-moi, explique-moi. Crois-moi, tu peux me faire confiance. Je resterai muet de tes secrets. »

Un radieux soleil flamboyant baigne ta fourrure tigrée de chaleur. Les paupières closes, tu profites des délicieux rayons bouillants qui caressent ton museau frémissant et ta peau rose. Les oreilles dressées, tu écoutes les animaux faisant frémir les sous-bois, le gibier couinant entre les racines. Ton ventre grogne de mécontentement, mais tu te sens las, fatigué et tu ne bronches pas. Les pattes solidement encrées dans le sol, tu te laisses emporter par les rêves, campé sur tes membres, somnolant tranquillement sous le disque orangé. Tu soupires de bonheur. Là tu es heureux, pour de vrai. Un parfum qui t'es étrangement familier se met à te hanter. Il t’enivre, tu ne pus respirer autre chose que se fumet entêtant. Soudain tu te rappels. Cette odeur est la sienne. Celle que tu dus abandonner. Celle qui s'enfuit. Celle que jamais tu ne revis, à ton grand désespoir. Tu n'arrives plus à sortir de ton rêve, il t'a emmené trop loin. Une sensation froide et frigorifiante t'envahie brusquement, chassant doucement tout le reste. Tu arrives enfin à ouvrir à nouveau tes envoûtants yeux verts pétillants, et tu aperçois du coin de l'oeil ton camarade, Cornes de l'Onyx, la gueule pleine d'une proie fumante. Il la dépose délicatement face à toi, permettant à l'odeur alléchante te trainer autour de tes narines dilatées. Tu ne t'en rendis pas tout de suite compte, mais il te regardait avec un air soucieux, front plissé. Tu tentes vainement d'éviter son regard persistant, jusqu'à céder et planter le tien profondément dans le sien.

« Étoile de Topaze. Je veux que tu saches qu'en aucun cas je ne souhaites jouer mon chef ou même mon lieutenant, je voudrais juste m'entretenir avec toi en... ami. Oui, on ami. Depuis que nous sommes parti du clan, tu es assez distant, plutôt rêveur. Là, une proie vient de te passer sous le nez sans que tu ne le remarque réellement. Alors ne nie pas, mais quelque chose va mal, et je le sais. Alors dis-moi, parle-moi, explique-moi. Crois-moi, tu peux me faire confiance. Je resterai muet de tes secrets. » Dit-il sans quitter tes pupilles.

Tu affiches un minuscule sourire en coin, ravi qu'il entame le sujet. Il fallait bien que quelqu'un s'en rende compte un jour, et en se lançant tu pouvais à présent le rassurer de manière à rassurer tout le monde.

« Tout va très bien Cornes de l'Onyx, ne t'en fais pas. » Commences-tu en passant le bout de ta queue le long de son dos. « Je suis juste un peu fatigué en ce moment ce qui explique le faite que je puisse rater une proie, et si nous continuions ? »

Ton ton indiqué très clairement que cette demande se présenter plutôt sous l'angle d'un ordre, un ordre stricte mais doux. Tu lui fais un petit clin d'oeil, histoire d'assurer l'effet de tes mots apaisants. Tu tournes les talons, sens aux aguets, et tu oublies tous tes problèmes, te concentrant sur la chasse. Tu fais signe à Cornes de l'Onyx de te suivre et tu t'engages dans un énorme bosquet aux buissons épais et très fournis, prudent tel un bon prédateur et silencieux.

Upinou ?

Chou, je répond mercredi au plus tard.

Je le poste avant demain-soir. Une fois ceci fait, tu pourras supprimer tous les messages hors rp pour que ça soit plus... propre ? :3

UP UP UP UP UP UP UP UP UP ?

» Partie de chasse exaltante (Pv: Lune de Braise <3 )